Me Pascal Martin
Parcours académique et professionnel
Me Pascal Martin a effectué ses études à l’Université de Lausanne, où il a obtenu un Bachelor en droit suisse (2008), puis un Master en droit suisse (2010).
Ensuite, en parallèle à son activité d’assistant diplômé à l’Université de Lausanne (2010-2015), Me Martin a rédigé une thèse de doctorat dans le domaine de la procédure civile. Cette thèse, publiée en 2019, a obtenu la mention Summa cum laude ainsi que le Prix Bippert 2020.
De 2016 à 2018, Me Martin a accompli son stage d’avocat au sein de l'Etude Freymond, Tschumy et Associés à Lausanne, avant d’obtenir, en 2018, son brevet d’avocat.
Depuis lors, Me Martin pratique le métier d’avocat comme indépendant auprès de M&L Etude d’avocats, étude qu'il a cofondée.
Parallèlement à cela, Me Martin a obtenu, en 2015, un Certificat d’études approfondies (CAS) en magistrature pénale. Ce diplôme lui a permis d’exercer la fonction de juge d’instruction militaire, de 2017 à 2021, puis d’auditeur (procureur militaire) depuis 2022.
Entre 2019 et 2023, Me Martin a également exercé une activité accessoire au sein de la Commission de recours individuel de la Ville de Lausanne, chargée de traiter des contestations des employés relatives au niveau de leur poste à l’entrée en vigueur du nouveau système de rémunération.
Enfin, depuis 2022, Me Martin se spécialise en matière de poursuite pour dettes et faillites. Dans ce contexte, il compte déjà plusieurs publications à son actif. Par ailleurs, il est rédacteur responsable de la newsletter iusNet LP des Editions Schulthess.
Au bénéfice d’une solide formation, Me Martin conseille ses clients dans les domaines du droit civil – y compris la procédure et l’exécution forcée –, du droit pénal – qu’il connaît à la fois du côté de l’Etat, en sa qualité de procureur militaire, et du côté du citoyen (accusé ou accusateur), en sa qualité d’avocat – et du droit administratif.
Me Martin est affilié à l’Ordre des Avocats Vaudois, à la Fédération Suisse des Avocats, au Jeune Barreau Vaudois ainsi qu’à la Société Suisse des Juristes.
Publications
Pascal MARTIN, L’autorité de la chose jugée des décisions rendues en application de la LP (deuxième partie), in : Bulletin des poursuites et faillites 2025, p. 67 ss
Pascal MARTIN, L’autorité de la chose jugée des décisions rendues en application de la LP (première partie), in : Bulletin des poursuites et faillites 2023, p. 242 ss
Pascal MARTIN, Les fondements romains de l’art. 150 al. 3 CO, in : Bulletin des poursuites et faillites 2023, p. 144 ss
Pascal MARTIN, Poursuite pour dettes et faillite, Volume 1 – Recueil de textes, Genève/Zurich 2023
Résumé : Ce recueil de textes réunit en un seul volume aux dimensions raisonnables une sélection des principaux textes régissant le droit des poursuites. Il comprend tous les textes majeurs du droit fédéral et cantonal des poursuites (lois, ordonnances, circulaires et législation spéciale) ainsi qu’une sélection de textes indispensables suisses (Code de procédure civile, Loi sur le Tribunal fédéral, Loi sur le droit international privé) et internationaux (en particulier la Convention de Lugano). La loi fédérale sur la poursuite pour dettes et la faillite est munie de renvois. Il est destiné aux praticiens (avocats, fiduciaires, juristes, employés des offices des poursuites et des faillites, employés des offices de de registre du commerce, membres des autorités de surveillance, juges, greffiers, milieux de protection des consommateurs) comme aux étudiants.
Pascal MARTIN, Friedrich Ludwig Keller, théoricien et praticien du procès civil, Genève/Zurich 2022
Résumé : Friedrich Ludwig Keller est une figure importante du paysage juridique suisse et européen de la première moitié du XIXème siècle. Il déploie à Zurich de nombreuses activités, tant scientifiques, judiciaires que politiques. Son destin prendra ensuite une envergure internationale lorsqu’il sera appelé à enseigner le droit romain, tout d’abord à Halle, puis à Berlin. La première partie de cet ouvrage contient une notice biographique sur Keller, suivie d’une présentation de son livre sur la litis contestatio et le jugement en droit romain classique. Sa seconde partie est consacrée à la traduction française de l’œuvre précitée. Cette étude, qui aura bientôt deux siècles, présente aujourd’hui encore de l’intérêt pour quiconque s’intéresse aux travaux historiques ayant permis de forger la conception moderne d’institutions importantes du droit positif.
Pascal MARTIN, L’autorité de la chose jugée en matière civile. Etude de droit romain et de droit suisse, thèse, Lausanne 2019
Résumé : Abstraction faite de la forme particulière qu’elle a pu revêtir aux différentes étapes de son évolution historique, la chose jugée désigne une institution juridique remontant à la plus haute Antiquité. On a pu dire de son respect qu’il constituait la condition primordiale et nécessaire de toute civilisation. C’est dès lors sans surprise qu’on en trouve des traces dans les droits de l’Antiquité qui nous sont parvenus et qu’elle est incontournable dans les ordres juridiques modernes. Une large part de l’ouvrage est consacrée à l’étude des systèmes procéduraux qui se sont succédés à Rome et de la place et des limites de l’autorité de la chose jugée dans ces systèmes. Après un aperçu du destin de ce principe au Moyen-Âge, l’ouvrage décrit la manière dont l’autorité de la chose jugée a été réceptionnée en droit commun, puis en droit suisse.